Le graphique qui suit présente la diminution des 3 types d’activités chirurgicales: les prestations essentielles, les prestations non essentielles et les prestations mixtes. Il permet d’estimer la volume d’activité maintenues par rapport à une situation hypothétique dans laquelle la crise COVID-19 n’aurait pas eu lieu. Il s’agit d’une estimation pour une activité moyenne des différents groupes (essentiel, non essentiel et mixte) et pour un hôpital moyen. Les zones colorées indiquent les intervalles de confiance.
(Pour une analyse de la méthodologie utilisée, se reporter à l’annexe du premier rapport COVID-19.)
En 2020, la baisse du nombre de prestations chirurgicales dans les deux premières vagues de COVID-19 est très frappante. Le pourcentage de soins réguliers qui restait était très limité.
Pour 2021, le tableau est beaucoup moins prononcé, avec une baisse relativement limitée du nombre de prestations dans 7 des 12 mois. Le rattrapage intermédiaire est plus prononcé.
Pour 2022, l’impact de la cinquième vague est à nouveau plus important que lors de la vague 3 et 4 et le rattrapage entre la vague 5 et 6 est plus limité que le précédent.
La diminution des soins pendant la crise du COVID-19 peut donner lieu à un important report d’activité médical. A la demande du Comité HTSC, une tentative a été faite pour estimer le ‘report de soins’ cumulé. Par ‘report de soins’, on entend le nombre de prestations médicales qui n’ont pas été effectuées par rapport aux années précédant la crise COVID-19, soit 2018 et 2019. Tous les prestations supprimées ne doivent pas être rattrapées ; par exemple, les accidents vasculaires cérébraux, les infarctus, les fractures, etc. de même une série de prestations que sont trop souvent effectuées en Belgique (‘surutilisation’). Enfin, il existe également un taux de surmortalité dû à la COVID-19, qui élimine des soins. D’autre part, il existe également de nouveaux besoins en matière de soins, tels que le traitement des patients atteints de ‘long-COVID’(Chen e.a. 2022), des soins de plus longue durée en raison du travail avec des procédures d’isolement et d’éventuelles complications supplémentaires dues à des temps d’attente plus longs, par exemple pour les transplantations. Afin de donner aux médecins et aux décideurs politiques un aperçu de l’ampleur du rattrapage à effectuer, les ‘courbes du retard’ sont présentées dans ce rapport jusqu’au niveau de chaque prestation analysée.
Le report a été estimé pour différentes sous-articles de l’article 14 (des prestations chirurgicales)1. Il est exprimé en pourcentage du nombre de prestations effectuées que l’on peut attendre sur une base annuelle et en supposant qu’il n’y ai pas eu de crise COVID-19. La marge d’incertitude de l’estimation est représentée par la zone colorée autour de la ligne de tendance.
Les numéros de nomenclature sélectionnés correspondent au top 10 des prestations facturées (en hôpital et en ambulatoire) par sous-article. S’il s’agissait de codes pouvant être attestés en même temps que d’autres prestations, ils n’ont pas été pris en compte et c’est le suivant (top 11) qui a été retenu. L’objectif est d’éviter un double comptage, mais une légère sous-estimation est possible.
Pour la plupart des disciplines, le nombre cumulé de prestations de soins non effectuées en mai 2022 était compris entre 12 et 24 % de leur ‘activité annuelle’ normale. Ce nombre est resté à un niveau élevé et cette tendance s’inverse peu, voire pas du tout. Il était le plus frappant pour la chirurgie vasculaire (37 %) et l’oto-rhino-laryngologie (ORL 50 %). Une image assez similaire est décrite dans ‘le moniteur néerlandais de l’accessibilité des soins’ de février 2022 2. La chirurgie thoracique, avec 10%, a montré le nombre le plus bas de prestations non effectuées, soit 2 points de pourcentage de plus que le rapport précédent.
Les graphiques suivants montrent le pourcentage cumulé des prestations de soins non effectués par rapport à nos projections sur une base annuelle. Ceci depuis le début de la pandémie en Belgique (à partir de mars 2020) et pour les 10 premières prestations, des sous-articles de l’article 14 de la nomenclature. Les pourcentages ont été arrondis au chiffre entier le plus proche, puisqu’il s’agit d’estimations. À côté de l’intitulé de chaque sous-article figure le nombre total de prestations effectuées en 2019 (par exemple, 10k = 10 000 prestations). À droite, la probabilité qu’un patient se retrouve dans un lit de soins intensifs après l’intervention, sur la base de données historiques (rouge foncé = 100 %).
Les points qui ont attiré notre attention sont mentionnés ci-dessous. Pour pouvoir tirer des conclusions définitives, il est important que les graphiques soient discutés de façon approfondie dans les divers forums où, par discipline, des experts auront la possibilité de conseiller les décideurs politiques , sur base également de directives de la ‘Evidence Based Medicine’.
Par mois et par (groupe de) provision(s), la différence est cumulée entre le nombre de provisions constituées et le nombre attendu sur la base des années de référence 2018 et 2019. Formellement, ce calcul peut être effectué comme suit: \[\% recul\ at\ t_m = 1-\frac{\sum_{m-11}^mObs}{\sum_{m-11}^mExp}\] \(\sum_{m-11}^mObs\) est le nombre cumulé de distributions observées au cours d’une année jusqu’au mois inclus \(m\).Les courbes commencent à m = maart 2020. \(\sum_{m-11}^mExp\) est le nombre équivalent de décaissements attendus sur une base annuelle, en supposant qu’il n’y aurait pas eu de crise COVID. Cette fraction représente donc la part en pourcentage des provisions réalisées dont le complément exprime la part en pourcentage des provisions sur une base annuelle qui n’a pas été réalisée (= backlog).
La ligne pleine dans les graphiques exprime cet arriéré estimé et est accompagnée d’un intervalle d’incertitude. Cet intervalle dépend de trois sources d’incertitude :
Les données détaillées par prestation sont présentées ci-dessous (cliquez sur le titre bleu pour faire apparaître les graphiques détaillés de chaque sous-catégorie de l’art. 14). Les courbes en vert ont un impact inexistant ou minime sur l’unité des soins intensifs (USI) . Plus la couleur de la courbe vire au rouge, plus le patient faisant l’objet de cette prestation court le risque d’être admis dans l’unité des soins intensifs (USI).
Les détails des codes de nomenclature utilisés sont donnés sous le graphique.
CURE CHIR.1OU+HEMAT. | 230414-230425 | Cure chirurgicale d’un ou plusieurs hématomes intracrâniens extracérébraux par grand volet de trépanation |
DRA INT HYDROCE | 230591-230602 | Intervention pour drainage interne d’une hydrocéphalie, d’une hydromyélie ou d’une syringomyélie |
EXERESE LES GAINES M | 232750-232761 | Exérèse de lésion expansive envahissant les gaines médullaires, sous microscope opératoire |
IN TRE AGI ANE | 230473-230484 | Intervention chirurgicale par volet de trépanation pour un processus expansif supratenctoriel intracrânien |
INTE CHI NEURO | 230252-230263 | Neurolyse intrafasciculaire sous microscope opératoire, sauf pour libération du canal carpien |
LAMINARTHRECTOMIE LO | 232794-232805 | Laminarthrectomie lombaire de plus de deux niveaux pour compression de la queue de cheval due à une étroitesse congénitale ( Syndrome de Verbiest ) ou acquise du canal rachidien |
LESIONS EXPANSION | 231033-231044 | Intervention chirurgicale pour lésions expansives de l’angle pontocérébelleux ou processus expansif infratenctoriel intracrânien |
MS.PL.EL.MOELLE.EPIN | 232492-232503 | (Re) mise en place percutanée ou chirurgicale, dans l’espace épidural, d’une ou de deux électrode(s) multipolaire(s) pour la stimulation de la moelle épinière |
TRE DECOM DRAI | 230355-230366 | Trépanation décompressive ou pour drainage |
TREP.HEMA.EXTRACEREB | 230392-230403 | Cure chirurgicale d’un ou plusieurs hématomes intracrâniens extracérébraux par simple trépanation (élargie à la pince gouge ou couronne tréphine) quel que soit le nombre de trous de trépan |
CHIR.COR OREILL BIL | 253573-253584 | Chirurgie corrective de l’oreille (deux oreilles) |
COR.SPERICH+SPER.CLN | 253256-253260 | Correction souspérichondrale et souspériostée de la cloison nasale |
EX.TUM.MAL.MICR+FERM | 251775-251786 | Exérèse d’une tumeur maligne de la peau ou des muqueuses selon une technique de chirurgie micrographique avec examen anatomo-pathologique peropératoire, et avec fermeture de la plaie, y compris une greffe et/ou plastie éventuelle |
EXER.TUM.PLAST/GREF | 251731-251742 | Exérèse d’une tumeur de la peau ou des muqueuses ou d’une autre lésion directement accessible, par excision avec plastie et/ou greffe |
LAMB. MUSC. 1ER TPS | 251856-251860 | Lambeau musculaire, temps principal |
LAMB. MUSCULO-CUTANE | 251893-251904 | Lambeau musculo-cutané |
LAMB.P.C.F-C.TE.PRIN | 250176-250180 | Lambeau pédiculé cutané ou fascio-cutané, temps principal |
PL.RED.SEIN.HYPERTRO | 251613-251624 | Plastie de réduction d’un sein pour hypertrophie mammaire entraînant une gêne fonctionnelle |
REC.CH:IMP.MAMM/EXPA | 252593-252604 | Reconstruction du sein avec insertion d’un implant mammaire ou d’un expanseur tissulaire mammaire |
APPENDICECTOMIE | 243154-243165 | Appendicectomie à froid ou à chaud, avec ou sans perforation |
CHOLECYSTECT+CHOLANG | 242476-242480 | Cholécystectomie avec cholangiographie peropératoire. |
CHOLECYSTECTO | 242454-242465 | Cholécystectomie |
CURE HEMORROIDE | 244554-244565 | Cure radicale d’hémorroïdes comportant résection, ligature des pédicules et abaissement muqueux, quelle que soit la technique utilisée |
HEMI COLECTOMIE | 243051-243062 | Hémi-colectomie droite ou gauche ou résection segmentaire du colon ou résection du sigmoïde ou résection partielle du rectum avec rétablissement de la continuité |
SCOPINARO BYP.GASTR | 241835-241846 | Gastroplastie de réduction associée à une dérivation bilio-pancréatique ou gastro-jéjunale (Scopinaro, bypass gastrique, switch duodénal) (pour le traitement de l’obésité) |
TR.CH.HERN.INC.PA.AB | 241931-241942 | Traitement chirurgical d’une hernie incisionnelle de la paroi abdominale (en ce compris récidive après traitement d’une hernie primaire de la paroi abdominale et hernies parastomales) |
TR.CH.HERN.PRIM.PARO | 241916-241920 | Traitement chirurgical d’une hernie primaire de la paroi abdominale (en ce compris hernie ombilicale, hernie épigastrique, hernie spieghelienne ou hernie lombaire) |
TR.CH.HERNIE.BILATER | 241894-241905 | Traitement chirurgical d’une hernie inguinale, fémorale ou obturatrice bilatérale |
TR.CH.HERNIE.UNILATE | 241872-241883 | Traitement chirurgical d’une hernie inguinale, fémorale ou obturatrice unilatérale |
EXE POUM+THO PL | 227216-227220 | Exérèse totale élargie ou partielle du poumon avec évidement ganglionnaire pour affection oncologique |
MASTECT~EVID.AXILLRE | 227695-227706 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne avec évidement axillaire |
OP.COEUR+CIRC.EX.COR | 229596-229600 | Opération sur le coeur ou les gros vaisseaux intrathoraciques qui comporte la plastie ou la mise en place d’une valve artificielle, avec circulation extracorporelle |
OPERATION SUR LE COE | 229515-229526 | Opération sur le coeur ou les gros vaisseaux intrathoraciques qui comporte le placement de plus d’une valve artificielle ou d’une homogreffe valvulaire, ou d’une valve artificielle associée à une revascularisation myocardique, avec circulation extracorporelle |
PLEUROTOMIE | 227496-227500 | Pleurotomie (un ou plusieurs drains) |
RES.S+RES.GGL.ST~EX | 227791-227802 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante et résection du ganglion sentinelle avec examen anatomo-pathologique peropératoire du ganglion sentinelle |
RESCONS.S+RES.GGL.ST | 227776-227780 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante et résection du ganglion sentinelle |
REVASC. MYOCARDIQUE | 229574-229585 | Revascularisation myocardique par anastomose à l’aide de l’artère mammaire interne, utilisant les deux artères mammaires ou l’implantation d’une artère mammaire sous forme de pontages séquentiels |
REVASC.MYOCARDIQUE | 229574-229585 | Revascularisation myocardique par anastomose à l’aide de l’artère mammaire interne, utilisant les deux artères mammaires ou l’implantation d’une artère mammaire sous forme de pontages séquentiels |
REVASCULAR.MYOCARD | 229611-229622 | Revascularisation myocardique effectuée avec un greffon artériel (mammaire, gastroépiplooique ou artère explantée) y compris le ou les éventuel(s) bypass veineux associé(s) |
THORA EXPL BIOP | 227452-227463 | Thoracotomie exploratrice ou thoracoscopie y compris la biopsie pulmonaire ou ganglionnaire |
EMBO AR MEM COU | 235130-235141 | Embolectomie ou thrombectomie par les artères des membres ou du cou (cathéter de Fogarty non compris dans les honoraires) |
LIG +3 VEI VARI | 238114-238125 | Ligature, fulguration (vein eraser) ou résections étagées de plus de 3 veines variqueuses |
RES.BIL.VARICETRONC | 238276-238280 | Résection bilatérale complète d’une varice tronculaire de la veine saphène interne et/ou externe |
RESECT EXER SAP | 238210-238221 | Résection de la crosse de la saphéne interne et exérèse totale des deux veines saphènes |
RESECT,EXER SAP | 238173-238184 | Résection de la crosse de la saphène interne et exérèse totale d’une des deux veines saphènes |
RESECT,LIG SAPH | 238195-238206 | Résection de la crosse de la saphène interne plus ligatures, fulgurations (vein eraser) ou résections étagées des veines variqueuses |
REVASC ART CARO | 235071-235082 | Revascularisation des atères carotides ou vertébrales par endartèrectomie, endoanévrismorraphie, pontage ou résection, avec greffe ou anastomose |
REVASC ART MEMB | 235093-235104 | Revascularisation d’une artère des membres par andartérectomie, endoanévrismorraphie, pontage ou résection, avec greffe ou anastomose |
SHUNT P HEMODYA | 235174-235185 | Création de fistule artérioveineuse directe ou d’une fistule artérioveineuse indirecte (shunt type Scribner) en vue d’une hémodialyse |
TOT.SOUSAPONE.V.PERF | 238291-238302 | Ligature sous-aponévrotique totale des veines perforantes du membre inférieur |
1/2L.SAL/OVA/ANN.ECT | 432633-432644 | Salpingectomie ou ovariectomie ou annexectomie soit unilatérale, soit bilatérale avec confirmation anatomo-pathologique |
ASPIRATION FOLLICULA | 432434-432445 | Aspiration folliculaire par ponction sous contrôle échographique ou par laparoscopie |
CONISATION | 432294-432305 | Conisation du col utérin avec confirmation anatomopathologique |
HYST.TOT.VOIE VAGIN. | 431314-431325 | Hystérectomie totale par voie vaginale, y compis la colporraphie antérieure et/ou colpopérinéorraphie postérieure éventuelle |
HYSTCT TOT. | 431270-431281 | Hystérectomie totale, par voie abdominale |
HYSTERECT.LAPAROSC | 432736-432740 | Hystérectomie totale, par voie laparoscopique, avec confirmation anatomopathologique |
HYSTEROSCOPIE THER@ | 432412-432423 | Hystéroscopie thérapeutique pour exérèse d’un polype ou pour myomectomie ou pour résection de synéchies intrautérines ou pour cathétérisation de l’orifice tubaire |
KYSTECT+/~OVAR.PLAS | 432596-432600 | Kystectomie ovarienne avec ou sans ovarioplastie avec confirmation anatompathologique |
RESECT.COMPLETE ENDO | 432456-432460 | Résection complète de l’endomètre, y compris l’hystéroscopie et le curetage |
TRAIT.CH.INCONT.URIN | 432751-432762 | Traitement chirurgical de l’incontinence urinaire par l’apposition transvaginale d’un treillis sous-uréthral en matériel synthétique, y compris l’éventuelle cystoscopie |
DERMATOCHAL.PAUP.S | 245733-245744 | Plastie pour dermatochalasis de la paupière supérieure, par paupière |
DERMATOCHAL.PAUP.S | 245733-245744 | Plastie pour dermatochalasis de la paupière supérieure, par paupière |
EXTRACT.EXTRACAPSUL | 246912-246923 | Extraction extracapsulaire du cristallin par une méthode de fragmentation au moyen d’ultrasons, de laser ou d’une autre méthode similaire, y compris l’implantation éventuelle d’une lentille |
INJ.INTRAVITREENNE | 248334-248345 | Injection intravitréenne effectuée dans des conditions d’asepsie stricte |
INT GLAUCOME | 246573-246584 | Intervention chirurgicale pour glaucome |
LACODACRYOSTOMI | 245055-245066 | Dacryocystorhinostomie ou lacodacryostomie |
LENTILLE INTR O | 246610-246621 | Implantation ou réimplantation d’une lentille intraoculaire dans un temps autre que l’extraction du cristallin |
PTOSIS | 245814-245825 | Traitement de ptosis, ou traitement de rétraction de la paupière, ou reconstruction de la paupière après une paralysie faciale, par paupière |
REMPLA CORS UIT | 246654-246665 | Transparsplana vitrectomie |
RES.1/+MUSC.OCUL | 247575-247586 | Intervention pour strabisme ou nystagmus par récession ou résection d’un ou de plusieurs muscle(s) oculaire(s) (par oeil) |
TT CH ENTROPION | 245851-245862 | Entropion ou ectropion (traitement chirurgical) |
AMYGDAL DISSEC | 257390-257401 | Amygdalectomie à la dissection |
CHIR FONCT C.AUR | 255312-255323 | Chirurgie fonctionnelle de la chaîne auriculaire ou intervention chirurgicale pour fenestration |
COR.SPERCH+SPER.CL.N | 258650-258661 | Correction souspérichondrale et souspériostée de la cloison nasale |
DRAIN TRANS TYM | 257471-257482 | Drainage prothétique transtympanal uni ou bilatéral |
INC DRA APEN BU | 256830-256841 | Incision et drainage d’adénophlegmon d’origine buccale |
LARYNGOSCOPIE | 258075-258086 | Microlaryngoscopie en suspension (Kleinsasser) avec ou sans prélèvement biopsique |
RES QU COR BIL | 255894-255905 | Résection de cornet ou queue de cornet ou turbinoplastie, bilatérale |
THYR G BAS T CA | 257036-257040 | Thyroïdectomie totale ou subtotale bilatérale avec dissection des nerfs récurrents et des glandes parathyroïdes |
TRAIT.CH.2 SINUS | 254833-254844 | Traitement chirurgical complet unilatéral de la pathologie inflammatoire de deux sinus |
TRAIT.CH.3OU4.SINUS | 254855-254866 | Traitement chirurgical complet unilatéral de la pathologie inflammatoire de trois ou quatre sinus |
CIRCONCISION | 260934-260945 | Circoncision |
CUR TT TUM VES | 261391-261402 | Cure totale d’une tumeur vésicale par résection endoscopique y compris la cystoscopie (ne peut être portée en compte qu’une fois par an) |
LIGAT CAN DEFER | 260794-260805 | Ligature d’un canal déférent |
NEPHR.EL.+EVID./VOIE | 261671-261682 | Néphrectomie totale radicale ou partielle pour tumeur y compris une éventuelle lymphadénectomie |
PROSTATECTOMIE TOTAL | 261796-261800 | Prostatectomie totale, y compris l’exérèse du bloc vésiculaire avec suture urétro-vésicale |
REMP.CATH.SUS-PUBIEN | 262452-262463 | ° Remplacement d’un cathéter sus-pubien ou d’un cathéter pour urétérostomie cutanée ou néphrostomie. |
RES END PROST | 261553-261564 | Résection endoscopique de la prostate, y compris la cystoscopie |
RES RETOURN VAG | 260875-260886 | Résection ou retournement de la vaginale |
URETEROSCOPIE THERAP | 262371-262382 | Urétéroscopie ou urétérorénoscopie thérapeutique avec dilatation urétérale sous contrôle d’imagerie médicale pour le traitement de la lithiase, d’abcès, de lésions ou sténose |
URETROT EXT INT | 260956-260960 | Urétrotomie externe ou interne |
ART.FEM.TIB. AVEC PR | 290275-290286 | Arthroplastie du genou avec prothèse totale |
ARTHROPLASTIE HANCHE | 289074-289085 | Arthroplastie de la hanche avec prothèse totale (cotyle et fémur) |
CURE CHIR.HERNIE DIS | 281772-281783 | Cure chirurgicale d’une hernie discale autre que cervicale |
ENL.MAT.SYNT.PROFOND | 280092-280103 | Enlèvement de matériel de synthèse profond : plaques ou clous-plaques |
HALL.VALG.OSTEOT1+ | 277115-277126 | Cure chirurgicale de l’hallux valgus ou flexus : par plus d’une ostéotomie (métatarse ou phalange) et geste sur les tissus mous |
LIBERATION CANAL CAR | 287836-287840 | Libération du canal carpien, quelle que soit la technique |
MENISECTOMIE.GENOU | 276636-276640 | Méniscectomie interne ou externe du genou, quelle que soit la technique |
RED.OUVERT.AVNT.BRAS | 275531-275542 | Réduction et ostéosynthèse à foyer ouvert d’une fracture d’un os de l’avant-bras (matériel profond), quel que soit le niveau |
RP.COIFFE.ROTATEURS | 276076-276080 | Cure chirurgicale d’une rupture de la coiffe des rotateurs, quelle que soit la technique : par réparation directe d’un ou plusieurs tendons |
SA.FRACTURE.FEMUR | 276570-276581 | Traitement sanglant d’une fracture du fémur, quel que soit le niveau |
HEPATECT.TOT. + GREF | 318076-318080 | Hépatectomie totale suivie de greffe orthotopique du foie |
TRANSP COEUR OU BLOC | 318054-318065 | Transplantation du coeur ou du bloc coeur-poumoms |
TRANSPLANTATION DE R | 318010-318021 | Transplantation du rein |
Par analogie avec les analyses de report précédentes pour l’article 14, une analyse relative à la médecine interne est présentée ci-après. Ceci était basé sur les interventions les plus fréquentes par discipline. Ce faisant, nous avons suivi la classification de la nomenclature et avons uniquement retenu les prestations qui requièrent une hospitalisation classique ou de jour. Des interventions très aiguës (comme le traitement du pneumothorax) n’ont pas été retenues parce qu’il ne peut pas y avoir de retard pour celles-ci. Enfin, les codes de nomenclature pouvant être combinés ont été rejetés pour éviter un double comptage, même si cela peut amener à sous-estimer le retard. Il s’agit donc d’estimations prudentes.
En pneumologie (36 %) et en gériatrie (29 %), un nombre important de prestations n’a pas été effectué et il n’y a pas encore de signe d’inversion de la tendance. Pour la gastro-entérologie, on observe une légère diminution du report qui se situe à 12 %. La neurologie reste dans une phase de plateau autour de 14 %. Pour la cardiologie, le report cumulé a fortement diminué pour atteindre 3 %. Pour l’oncologie, aucun retard n’est constaté. Au contraire, on observe 17 % d’activité en plus que prévu, mais les marges d’incertitude sont ici les plus élevées.
Les graphiques ci-dessous représentent les données détaillées pour les prestations, par sous-article. Les courbes en vert concernent les prestations qui ont un impact très faible voire nul sur l’USI. Plus la couleur de la courbe vire au rouge, plus le patient à qui cette prestation est dispensée court le risque d’être admis en USI.
Les détails des codes de nomenclature utilisés sont donnés sous le graphique.
Les points qui ont attiré notre attention sont mentionnés ci-dessous. Pour tirer des conclusions finales, il est important que les graphiques soient analysés de façon approfondie au sein des différents forums dans lesquels des experts conseillent les décideurs politiques pour chaque discipline suivant les directives de la ‘Evidence Based Medicine’.
CORG.CATH.CARD.MIN2S | 464192-464203 | Coronarographie digitale par cathétérisme cardiaque avec minimum deux séquences filmées par pontage |
CORONAG.CATH.CARDIAQ | 464170-464181 | Coronarographie digitale par cathétérisme cardiaque |
DILAT.ENDOV.ARTERE C | 589013-589024 | Dilatation endovasculaire percutanée avec ou sans placement de stent(s) sous contrôle d’imagerie médicale d’une sténose et/ou occlusion d’une artère coronaire y compris les manipulations et contrôles pendant le traitement ainsi que le matériel utilisé, à l’exclusion du cathéter de dilatation et des produits pharmaceutiques et de contraste. Pour l’ensemble des artères coronaires |
PLASTIE ENDOC PERCUT | 589190-589201 | Plastie endovasculaire percutanée de la valve aortique, d’une malformation congénitale de l’aorte, de la valve pulmonaire, de la valve mitrale, de la valve tricuspide ou fulguration d’une valve, y compris les manipulations et contrôles pendant le traitement et les cathéters utilisés, à l’exclusion du ou des cathéter(s) de dilatation et des produits pharmaceutiques et de contraste, maximum par séance opératoire |
SUPP STENOSE COMPL A | 589035-589046 | Honoraires supplémentaires lors de la prestation 589013-589024 pour le traitement de minimum deux vaisseaux coronaires à l’occasion d’une seule et même procédure, à savoir : l’artère coronaire droite (segments d’artère coronaire nos 1 à 4 inclus) et/ou le tronc principal (segment d’artère coronaire n° 5) et/ou l’artère coronaire gauche (segments d’artère coronaire nos 6 à 10 inclus) et/ou l’artère circonflexe (segments d’artère coronaire nos 11 à 15 inclus) et/ou greffe de la veine saphène ou gr |
DEF ELEC COEUR | 475016-475020 | ** Défibrillation électrique du coeur, y compris le contrôle électrocardiographique pendant l’intervention |
EX. ELECTROPHYSIO. T | 476276-476280 | Examen électrophysiologique approfondi sans ablation en vue de l’éveil et de l’arrêt de tachycardies au moyen de trois cathéters ou plus, y compris la prise d’échantillons de sang, les contrôles radioscopiques et électrocardiographiques, l’administration de produits pharmaceutiques et opacifiants, avec protocole et tracés |
FLUTTER AURIC.GAUCHE | 589551-589562 | Examen électrophysiologique et ablation percutanée pour le traitement d’un flutter auriculaire gauche (par ablation spécifique du circuit ou du foyer d’arythmie) ou d’une fibrillation auriculaire (par isolation ou ablation circonférentielle des veines pulmonaires) |
PERC.PL.ELECTR.INTR | 475974-475985 | Mise en place percutanée d’une ou plusieurs électrode(s) intracavitaire(s) permanente(s) par voie transveineuse |
TACHYC.AUR-VEN.NOD | 589492-589503 | Examen électrophysiologique et ablation percutanée pour le traitement d’une tachycardie auriculo-ventriculaire par réentrée nodale, d’une tachycardie auriculo-ventriculaire par réentrée par faisceau accessoire de Kent ou d’une tachycardie auriculaire ectopique droite, par ablation spécifique du circuit ou du foyer d’arythmie |
CONTROLE STIM. ANTIT | 475893-475904 | Contrôle de la qualité et/ou reprogrammation d’un défibrillateur cardiaque, avec mesure du seuil de stimulation et de sensibilité, avec évaluation de la performance du défibrillateur, avec protocole et tracés |
CONTROLE STIM. CARDI | 475871-475882 | Contrôle de la qualité et/ou reprogrammation d’un stimulateur cardiaque, chambre double (D.D.D.) ou chambre triple (CRT-P), avec interrogation de la mémoire et mesure du seuil de stimulation et de sensibilité, avec protocole et tracés |
CATHET. CARD VOIE VE | 476070-476081 | Cathétérismes cardiaques en dehors de la surveillance continue de la fonction cardiaque - Cathétérismes cardiaques avec enregistrement graphique des courbes de pressions à différents niveaux, y compris éventuellement les prises d’échantillons de sang pour dosage, les contrôles radioscopiques télévisés, les contrôles électrocardiographiques, la dénudation et l’injection de produits opacifiants avec ou sans épreuve d’effort ou épreuve pharmacodynamique, avec protocole et tracés (non cumulables ave |
CATHET. CARD. VOIE V | 476011-476022 | Cathétérismes cardiaques en dehors de la surveillance continue de la fonction cardiaque - Cathétérismes cardiaques avec enregistrement graphique des courbes de pressions à différents niveaux, y compris éventuellement les prises d’échantillons de sang pour dosage, les contrôles radioscopiques télévisés, les contrôles électrocardiographiques, la dénudation et l’injection de produits opacifiants avec ou sans épreuve d’effort ou épreuve pharmacodynamique, avec protocole et tracés (non cumulables ave |
CATHET. CARD.+PET. T | 476033-476044 | Cathétérismes cardiaques en dehors de la surveillance continue de la fonction cardiaque - Cathétérismes cardiaques avec enregistrement graphique des courbes de pressions à différents niveaux, y compris éventuellement les prises d’échantillons de sang pour dosage, les contrôles radioscopiques télévisés, les contrôles électrocardiographiques, la dénudation et l’injection de produits opacifiants avec ou sans épreuve d’effort ou épreuve pharmacodynamique, avec protocole et tracés (non cumulables ave |
CHOLANGIOWIR.RETROGR | 473830-473841 | Extraction de calcul(s) biliaire(s) ou pancréatique(s) au cours d’une cholangiopancréatographie par endoscopie |
COLONOSC TOT | 473174-473185 | Examen du côlon jusqu’à la valvule iléo-caecale, par endoscopie |
DILAT.STENOS.ENDOSC | 473815-473826 | Dilatation de sténose(s) du tube digestif, par endoscopie |
ECH.END+PONCTION | 473874-473885 | Prélèvement(s) à I’aiguille de tissu au travers de la paroi du tube digestif, par échoendoscopie |
ECH.ENDOSC.T.DIG.SUP | 473852-473863 | Examen du tube digestif supérieur et des organes voisins avec un échoendoscope |
EX.TUBE.DIG.SUP.ENDO | 473056-473060 | Examen du tube digestif supérieur par endoscopie |
FIBRUDUODENOSCOPIE + | 473712-473723 | Insertion d’une prothèse dans les voies biliaires ou pancréatiques, par endoscopie |
HEMOSTASE URGENCE | 473771-473782 | Hémostase du tube digestif, par endoscopie |
ILEOSCOPIE SS PRELEV | 473432-473443 | Examen de l’iléum par endoscopie |
RECTOSIG.COLOSC.G | 472452-472463 | Examen du rectum et du sigmoïde ou du côlon jusqu’à I’angle colique gauche, par endoscopie |
31 ET PLUS / JOURS | 599152-599163 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en gériatrie d’un malade hospitalisé dans un service G : le trente et unième jour et les jours suivants, par jour |
CONS.CAB.GERIAT+RAPP | 102896-102900 | Consultation au cabinet par unmédecin spécialiste en gériatrie, y compris un rapport écrit éventuel |
EV.GER+RAP.GERIATR | 102233-102244 | Evaluation gériatrique pluridisciplinaire par le médecin spécialiste en gériatrie, avec rapport au médecin généraliste prescripteur |
GERIATRIE > 75 | 599034-599045 | Honoraires pour l’examen par le médecin spécialiste en gériatrie, effectué chez un bénéficiaire admis dans un autre service que G (300), âgé de plus de 75 ans, sur prescription du médecin spécialiste autre que gériatrie, qui exerce la surveillance |
GERIATRIE > 75 | 599056-599060 | Honoraires pour l’examen gériatrique de sortie par le médecin spécialiste en gériatrie, chez le bénéficiaire à partir de 75 ans hospitalisé dans un service de gériatrie G (300) |
SERVG 5 PREMI JRS/JR | 599115-599126 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en gériatrie d’un malade hospitalisé dans un service G : les cinq premiers jour, par jour |
SERVG 6<U+00B0>30<U+00B0>JRS/JRS | 599130-599141 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en gériatrie d’un malade hospitalisé dans un service G : du sixième au trentième jour inclus, par jour |
477142.PAT.SOINS.INT | 478170-478181 | prestation 477142 quand elle est effectuée sur un patient hospitalisé dans les locaux d’une fonction agréée de soins intensifs |
ELECTRO ENCEPHA | 477131-477142 | Electroencéphalographie |
ENREG.ELECT. | 477411-477422 | Enregistrement électroencéphalographique continu pendant 24 heures au moins, au moyen d’un appareil portable (technique type Holter) avec minimum 4 dérivations, y compris la consultation lors de la pose et de l’enlèvement de l’appareil, avec protocole et extraits des tracés |
HN.PLAN.SOINS.AVC.AC | 477772-477783 | Honoraires pour le médecin accrédité spécialiste en neurologie pour la coordination d’une équipe multidisciplinaire en soins de l’accident vasculaire cérébral (AVC) afin d’établir un plan de soins pour un bénéficiaire hospitalisé en raison d’un AVC |
HN.PLAN.TRAIT.AVC.AC | 477735-477746 | Honoraires pour le médecin accrédité spécialiste en neurologie pour la coordination de la mise au point diagnostique et de l’établissement d’un plan de traitement par une équipe multidisciplinaire en soins de l’accident vasculaire cérébral (AVC) lors de la prise en charge d’un bénéficiaire hospitalisé en raison d’un AVC récent |
ELECTROMYOGRAP | 477116-477120 | Electromyographie, par électrode aiguille. |
POLYSOMNOGR+1A | 477374-477385 | Polysomnographie après l’âge d’un an |
POLYSOMNOGRA+1A | 477374-477385 | Polysomnographie après l’âge d’un an |
POTENTIELS.MOTEURS | 478111-478122 | Enregistrement des potentiels évoqués moteurs |
POTENTIELS.SOMATOSEN | 478096-478100 | Enregistrement des potentiels évoqués somato-sensoriels |
POTENTIELS.VISUELS | 478052-478063 | Enregistrement des potentiels évoqués visuels |
1eCOM.ATT.MED.COO | 350372-350383 | Première consultation oncologique multidisciplinaire (première COM), attestée par le médecin-coordinateur |
COM.SUPPLEMENTAIRE | 350291-350302 | Concertation oncologique multidisciplinaire supplémentaire (COM supplémentaire) dans un hôpital autre que celui de la première COM, sur renvoi, attestée par le médecin-coordinateur |
CONS.CAB.MED.SP.ONC. | 102270-102281 | Consultation au cabinet par un médecin spécialiste en oncologie médicale, rapport écrit obligatoire au médecin traitant inclus |
GR.ALL.SOU.HEMAT | 470654-470665 | Greffe allogénique de cellules souches hématopoïétiques |
GR.AUT.MYELOABL | 470632-470643 | Greffe autologue de cellules souches hématopoïétiques après myéloablation |
HONCO<d6>R.PROG.S.ONCOL | 598570-598581 | Honoraires de coordination dans le cadre d’un programme de soins d’oncologie pour le séjour d’un patient en hôpital de jour pour y recevoir un traitement médicamenteux anti-tumoral |
REMARQUE : Le numéro de nomenclature 102270 (Consultation en cabinet, par un médecin spécialiste en oncologie médicale, incluant un rapport écrit obligatoire au médecin traitant) comprend également le numéro de nomenclature 102292, de sorte que les honoraires des médecins accrédités et non accrédités sont agrégés
BRONCHO + 5 BIOP. MI | 471811-471822 | Bronchoscopie avec prélèvement de biopsies pulmonaires périphériques (soit prélèvements multiples minimum 5, soit prélèvement dirigé en cas de tumeur périphérique) y compris le contrôle radioscopique éventuel |
BRONCHO + BIOP | 471730-471741 | Bronchoscopie avec prélèvement biopsique, et/ou ablation de tumeurs, et/ou coagulation de lésions |
BRONCHO + EXTRAC. C | 471796-471800 | Bronchoscopie avec extraction de corps étrangers ou mise en place d’un élément prothétique |
BRONCHO + LAVAGE | 471774-471785 | Bronchoscopie avec lavage broncho-alvéolaire (minimum 100 ml) |
BRONCHO SS BIOP | 471715-471726 | Bronchoscopie sans prélèvement biopsique |
ECH-END:BR+PONC.T.EX | 471855-471866 | Echo-endoscopie bronchique avec ponction de tissu extramural (matériel disposable non compris) |
Pour avoir un premier aperçu de l’évolution des soins de santé mentale, on a examiné les prestations récurrentes qui sont liées au contexte hospitalier. Le graphique de gauche reprend l’ensemble des prestations attestées dans les hôpitaux aigus (généraux et universitaires) et le graphique de droite l’ensemble de celles attestées dans les hôpitaux psychiatriques.
La différence cumulée des soins par rapport à la période pré-COVID-19 a connu un plateau assez prolongé en 2021, mais a récemment montré une légère baisse à 12 % dans les hôpitaux aigus et à 10 % dans les hôpitaux psychiatriques. Cela ne tient pas compte de l’impact éventuel de la pandémie sur la demande de soins (Simpson e.a. 2021). Quant aux autres prestations, nous n’avions pas de données disponibles à ce sujet.
Dans le graphique suivant, les reports en psychiatrie sont indiqués au niveau des codes de nomenclature. Chaque ligne représente une prestation qui est scindée par colonne entre les hôpitaux aigus (HA) et les hôpitaux psychiatriques (HP). Il y a peu de différences entre les deux.
Nous signalons seulement quelques points qui ont attiré notre attention. Pour pouvoir tirer des conclusions, il est important que les graphiques soient analysés de façon approfondie au sein des différents forums dans lesquels des experts, pour chaque discipline et suivant les directives de la ‘Evidence Based Medicine’, fournissent des conseils en matière de organisation de soins.
12 PREM JOUR SERV A | 598415-598426 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en neuropsychiatrie ou en psychiatrie d’un bénéficiaire hospitalisé dans un service A : les douze premiers jours, par jour |
13e -> 30IEM JOUR IN | 598430-598441 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en neuropsychiatrie ou en psychiatrie d’un bénéficiaire hospitalisé dans un service A : du treizième au trentième jour inclusivement, par jour |
31e -> 90e J/PSY | 598452-598463 | Surveillance d’un médecin agréé comme spécialiste en neuro-psychiatrie ou en psychiatrie d’un bénéficiaire hospitalisé dans un service A : du trente et unième jour au nonantième jour inclusivement, par jour |
SURV.K.1°12°J/PSY | 598850-598861 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en neuropsychiatrie ou en psychiatrie d’un bénéficiaire hospitalisé dans un service K : les douze premiers jours, par jour |
SURV.K.13°-90°J/PSPY | 598894-598905 | Surveillance par un médecin agréé comme spécialiste en neuropsychiatrie ou en psychiatrie d’un bénéficiaire hospitalisé dans un service K : du treizième au nonantième jour inclusivement, par jour |
1°EX.PSY+DOSS.MEDIC | 599432-599443 | Honoraires pour le premier examen psychiatrique, effectué au sein du service où séjourne un bénéficiaire hospitalisé, par un médecin spécialiste en psychiatrie sur prescription du médecin qui en a la surveillance, avec dossier de liaison central |
HON.EX.PSYCH.ENTREE | 597715-597726 | Honoraire pour l’examen psychiatrique d’entrée avec rapport pour le patient admis dans un service A, K, T ou Sp-psychogériatrique d’un hôpital effectué par un médecin-spécialiste en psychiatrie ou en neuropsychiatrie |
REMARQUE : Les numéros de nomenclature 598426 et 598861 (frais de supervision des services A/K pendant les 12 premiers jours) contiennent également les numéros de nomenclature 598161 et 598883, respectivement, de sorte que les honoraires des médecins accrédités et non accrédités sont agrégés
En plus de la vue d’ensemble sur la médecine interne (voir section [Interne]), les graphiques suivants montrent des vues d’ensemble des soins non effectués (= retards potentiels) en oncologie par région anatomique. Il s’agit d’un ajout après consultation du Registre du Cancer et, dans la mesure du possible, le lien a été établi avec leurs chiffres d’incidence les plus récents.
Elle concerne les prestations qui sont effectuées (en grande partie8) pour des indications oncologiques.
Pour les zones anatomiques suivantes, le report cumulé à la fin de 2021 (données mai 2022) était inférieur à 10 % de l’activité annuelle (voir graphique ci-dessous) : l’utérus et l’ovaire (8 %) ; le sein (2 %), la peau (4 %), le système nerveux (4 %). Notez la grande marge d’incertitude de la plupart des estimations. Pour la prostate et la vessie, nous ne voyons aucun report, au contraire, nous voyons 3 % de prestations de plus que ce que nous avions estimé. De même, pour le cancer du testicule, nous n’observons pas de report, mais une activité beaucoup plus importante (14% de plus) que celle attendue. Les chiffres d’incidence du cancer du testicule 2020 du Registre du Cancer montrent une image similaire, à savoir une augmentation d’environ 11 % en 2020 par rapport à 2019. On observe des reports plus importants pour le rein (13 %) et le thorax (14 %).
Enfin, nous avons observé des reports élevés de plus de 20 % pour les tumeurs ‘giant cell’ des os de la main et du pied (25 %). Ces derniers sont en majorité (Cheng en Johnston 1997; Lin e.a. 2019) bénins, ce qui pourrait expliquer en partie le report cumulé car leur retrait est généralement moins urgent.
Les graphiques ci-dessous montrent l’évolution des prestations par sous-article (dans la mesure où il est disponible). Plus la couleur de la courbe se déplace vers le rouge, plus il est probable qu’un patient subissant cette prestation séjourne aux soins intensifs. Nous nous sommes écartés du minimum initialement fixé de 500 interventions sur une base annuelle (année de référence 2017) afin de pouvoir effectuer des comparaisons avec le Registre du Cancer lorsque cela était possible.
Les détails des codes de nomenclature inclus sont indiqués sous le graphique.
Les points qui ont retenu notre attention sont indiqués ci-dessous. Pour tirer des conclusions définitives, il est important que les graphiques soient discutés de façon approfondie dans les divers forums où, par discipline, des experts auront la possibilité de conseiller les décideurs politiques, sur base également de directives de la ‘Evidence Based Medicine’.
Utérine et ovaire : selon nos données, il y a une augmentation marquée (>10 %) des opérations de debulking pour les tumeurs intra-abdominales par rapport à la période pré-COVID. Toutefois, la grande marge d’incertitude de l’estimation ne permet pas de tirer des conclusions. Les chiffres d’incidence récents (en chiffres absolus) du Registre du Cancer montrent également une tendance à la hausse. Une augmentation de 15 % du cancer de l’ovaire a été observée en 2020 par rapport à l’année précédente. La conisation cervicale (13 %) est une chirurgie avec un report encore important. Le report dans les salpingectomies et ovarectomies a diminué de moitié pour atteindre encore 6 % en 2022. Il y a peu ou pas de report pour les autres opérations.
Sein : peu ou pas de report, éventuellement quelques décalages. Nous montrons ici une représentation agrégée des résections conservatrices du sein et des mastectomies par analogie avec le Registre du Cancer9. Là, nous voyons beaucoup plus d’opérations qu’avant COVID pour les opérations de conservation du sein sans résection du ganglion sentinelle ou déviation axillaire. Cela peut être dû en partie au rattrapage du dépistage. Cependant, les marges d’incertitude de l’estimation sont ici aussi importantes. Pour les mastectomies, nous observons que le nombre d’opérations non effectuées est d’environ 7 %. Il est possible qu’il s’agisse également d’une évolution (vers des procédures plus épargnant le sein), bien que le nombre de mastectomies ne diminue pas nécessairement avec la détection précoce (Keelan, Flanagan, en Hill 2021).
Gastro-intestinal : les reports de colectomies totales sont remarquablement élevés et continuent d’augmenter (58 %). Le report est également élevé pour la résection de certaines tumeurs rectales (40 %). Il est possible que l’interruption temporaire du programme de dépistage ait un impact ici, et/ou que le calendrier de traitement ait été modifié. Pour les duodénopancréatectomies, nous observons 15 % de procédures en plus par rapport à la période pré-COVID, mais avec une grande marge d’incertitude. Ce dernier point est conforme aux enregistrements de la chirurgie pancréatique complexe dans le Registre du Cancer. L’impact potentiel sur l’activité liée à la convention pour la chirurgie complexe fait l’objet d’un audit séparé.
Tête et cou : pour la chirurgie de la thyroïde (parathyroïde), on observe un rattrapage régulier depuis la 2e vague de COVID. C’est également le cas pour l’ablation de la parotide. Ce n’est pas le cas pour les autres tumeurs de la tête et du cou. Des facteurs tels que le gradient socio-économique peuvent jouer un rôle à cet égard (Aupérin 2020). Si l’on prend l’ensemble des codes de la nomenclature pour la chirurgie des tumeurs de la tête et du cou (voir courbe du bas), on observe un report de 23 %. Toutefois, il s’agit d’une surestimation en raison de l’inclusion dans cette sélection d’interventions chirurgicales qui peuvent être effectuées dans un délai similaire. Le report cumulé des tumeurs de la tête et du cou serait encore de 9 % après 2021, selon le Registre du Cancer.
Peau : ici, le report élevé (37 %) dans l’ablation des tumeurs de la paupière est frappant, mais avec une grande marge d’incertitude sur l’estimation.
Prostate et vessie : d’après nos données, on a effectué plus de cystectomies totales qu’avant la crise COVID. Toutefois, il existe une grande marge d’incertitude sur cette estimation. Pour 2020, le Registre du Cancer a toutefois constaté une diminution de l’incidence (-3 % par rapport à 2019). Alors que les prostatectomies ont un report important (43 %), il est notable que l’intervention la plus corrélée à une cause oncologique (prostatectomie totale avec exérèse du bloc vésiculaire) a été pratiquée 23 % de plus qu’en période pré-COVID. Il peut y avoir un changement entre les modalités de traitement. Les chiffres d’incidence du Registre du Cancer ne confirment pas (encore?) cette tendance (données de 2020).
Thorax : Pour une exérèse pulmonaire étendue pour une affection oncologique, le report est faible (3 %), alors que pour une exérèse pulmonaire totale ou partielle, il est de 15 %. Pour les pleurectomies, le report est le plus important (38 %), mais cette procédure n’est pas spécifique aux conditions oncologiques.
-** Tumeurs du système nerveux** : il y a des retards dans les interventions concernant les processus expansifs supratentoriels intracrâniens (13 %) et les interventions transsphénoïdales hypophysaires (8 %). Ce dernier report a fortement diminué récemment.
AB PAROT DIS NF* | 255452-255463 | Ablation de la parotide, avec dissection du nerf facial |
INTERV CHIR KYSTE AU* | 311872-311883 | Intervention chirurgicale pour kyste ou tumeur profonde du cou |
PARATHYROIDECT* | 257073-257084 | Parathyroïdectomie sélective |
RES.LES.EXP.VOI.RESP | 259033-259044 | Résection d’une lésion expansive des voies respiratoires et/ou des voies digestives supérieures nécessitant la fermeture d’un défect cutané ou muqueux par un lambeau cutané, myocutané ou une greffe libre |
THYR G BAS T CA* | 257036-257040 | Thyroïdectomie totale ou subtotale bilatérale avec dissection des nerfs récurrents et des glandes parathyroïdes |
THYR GOIT SIMP* | 257014-257025 | Thyroïdectomie totale simple ou thyroïdectomie partielle |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
AMPUTA ABD PERI | 244016-244020 | Intervention type Miles |
COLECTOMIE TOT* | 243036-243040 | Colectomie totale avec iléostomie ou anastomose iléorectale |
DUOD PANCREATEC | 242012-242023 | Duodéno-pancréatectomie |
GASTR.TOT OU SUB.TOT | 241452-241463 | Gastrectomie totale avec anastomose oesophago-jéjunale ou gastrectomie subtotale avec restauration du transit, par interposition d’un segment intestinal |
HEMI COLECTOMIE | 243051-243062 | Hémi-colectomie droite ou gauche ou résection segmentaire du colon ou résection du sigmoïde ou résection partielle du rectum avec rétablissement de la continuité |
HEPAT PARTIELLE* | 242336-242340 | Hépatectomie partielle à la demande pour tumeur, kyste ou traumatisme |
OESOP.SUB.CROSS.PORT | 228255-228266 | Oesophagectomie subtotale jusqu’au niveau de la crosse aortique, avec reconstitution de la continuité et évidement ganglionnaire étendu |
OP HARTMANN,AA* | 244053-244064 | Opération de Hartmann |
RESEC T VILL RE | 244311-244322 | Résection d’une tumeur villeuse du rectum par les voies naturelles |
RESECT RECTUM | 244031-244042 | Résection antérieure du rectum avec conservation du sphincter et anastomose colo-anale (type TME) |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
EX.TUM.MAL.MICR+FERM | 251775-251786 | Exérèse d’une tumeur maligne de la peau ou des muqueuses selon une technique de chirurgie micrographique avec examen anatomo-pathologique peropératoire, et avec fermeture de la plaie, y compris une greffe et/ou plastie éventuelle |
EXER CH TUMEUR | 245534-245545 | Exérèse chirurgicale d’une tumeur invasive du bord marginal de la paupière (avec preuve histologique) |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
CUR TT TUM VES* | 261391-261402 | Cure totale d’une tumeur vésicale par résection endoscopique y compris la cystoscopie (ne peut être portée en compte qu’une fois par an) |
CYSTEC T VES R* | 260433-260444 | Cystectomie totale avec remplacement vésical par greffon intestinal |
INT CH CANCER P | 260654-260665 | Intervention chirurgicale pour application de matériel radio-actif dans la vessie ou la prostate |
PROSTATECTOMIE TOTAL | 261796-261800 | Prostatectomie totale, y compris l’exérèse du bloc vésiculaire avec suture urétro-vésicale |
PROSTATECTOMIE* | 260632-260643 | Prostatectomie |
RES END PROST* | 261553-261564 | Résection endoscopique de la prostate, y compris la cystoscopie |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
EVID GANG AISSE | 226936-226940 | Evidement ganglionnaire de l’aisselle dans le cadre du traitement d’une tumeur maligne du sein, démontrée |
MAST+RES.GANGL.ST~EX | 227673-227684 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne et résection du ganglion sentinelle avec examen anatomo-pathologique peropératoire du ganglion sentinelle |
MAST+RES+EVID.AISS | 227710-227721 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne et résection du ganglion sentinelle qui en cas d’envahissement tumoral démontré à l’examen anatomo-pathologique peropératoire est suivi d’un évidement ganglionnaire de l’aisselle |
MASTECT~EVID.AXILLRE | 227695-227706 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne avec évidement axillaire |
MASTECT+RES.GANGL.ST | 227651-227662 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne et résection du ganglion sentinelle |
MASTECTOMIE | 227636-227640 | Résection complète du sein (mastectomie) pour tumeur maligne |
RES.CPT.CONSERV.SEIN | 227732-227743 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante |
RES.S + EV.AISSELLE | 227835-227846 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante, et un évidement ganglionnaire de l’aisselle |
RES.S+RES.GGL.S+EVID | 227813-227824 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante et résection du ganglion sentinelle qui en cas d’envahissement tumoral démontré à l’examen anatomo-pathologique peropératoire est suivi d’un évidement ganglionnaire de l’aisselle |
RES.S+RES.GGL.ST~EX | 227791-227802 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante et résection du ganglion sentinelle avec examen anatomo-pathologique peropératoire du ganglion sentinelle |
RES.SEIN.N-PALPABLE | 227754-227765 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, non-palpable, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante, après procédure de localisation |
RESCONS.S+RES.GGL.ST | 227776-227780 | Résection complète, conservatrice du sein, d’une tumeur maligne démontrée, avec résection d’une marge de sécurité macroscopiquement suffisante et résection du ganglion sentinelle |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
EXE POUM+THO PL | 227216-227220 | Exérèse totale élargie ou partielle du poumon avec évidement ganglionnaire pour affection oncologique |
EXERESE PLEVRE* | 227334-227345 | Exérèse de la plèvre pour infection chronique ou tumeur, avec ou sans thoracoplastie, en un temps unique |
EXERESE POUMON* | 227253-227264 | Exérèse totale ou partielle d’un poumon |
TUM MEDIAS V TH* | 228115-228126 | Traitement des tumeurs et des infections du médiastin par voie thoracique |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
EXERESE LES GAINES M | 232750-232761 | Exérèse de lésion expansive envahissant les gaines médullaires, sous microscope opératoire |
IN TRE AGI ANE | 230473-230484 | Intervention chirurgicale par volet de trépanation pour un processus expansif supratenctoriel intracrânien |
LESIONS EXPANSION | 231033-231044 | Intervention chirurgicale pour lésions expansives de l’angle pontocérébelleux ou processus expansif infratenctoriel intracrânien |
TUMORECTOMIE TRANS.H | 232514-232525 | Intervention transphénoïdale sur l’hypophyse sous microscope opératoire |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
1/2L.SAL/OVA/ANN.ECT* | 432633-432644 | Salpingectomie ou ovariectomie ou annexectomie soit unilatérale, soit bilatérale avec confirmation anatomo-pathologique |
ANNEXCT UNIL BI* | 431631-431642 | Annexectomie unilatérale ou bilatérale |
CONISATION | 432294-432305 | Conisation du col utérin avec confirmation anatomopathologique |
DEBULK.TUM.INTR-ABD | 244915-244926 | Debulking pour tumeur intra-abdominale étendue (II) (hystérectomie totale, omentectomie, résection de métastases péritonéales, exploration rétro-péritonéale avec lymphadénectomie) |
HYSTEC T E LYMP* | 431351-431362 | Hystérectomie totale élargie, avec lymphadénectomie pelvienne |
HYSTEC TOT ELAR | 431336-431340 | Hystérectomie totale élargie (Wertheim) |
Les prestations avec Astérix* peuvent n’ avoir été réalisées qu’en partie pour des raisons oncologiques.
Le graphique ci-dessous montre l’évolution du nombre de prestations dans le temps par type d’appareil et par région anatomique. La ligne rouge verticale représente le début de la pandémie de COVID-19.
En particulier, la 1ère vague (printemps 2020) a eu un impact clair sur le nombre de prestations d’imagerie médicale. Les vagues suivantes ont eu beaucoup moins d’impact.
Pour le CT, il est frappant d’observer que ‘CT thorax’ a connu une augmentation très importante dès la première vague COVID-19 et reste significativement (presque 150 %) au-dessus de la ligne de base. Ce résultat est conforme aux attentes. Ils font partie du diagnostic et du suivi des patients COVID-19.
Pour l’IRM (thorax), on observe également une augmentation signicative, surtout à partir du 2e semestre 2021. Cela se remarque aussi pour les prestations d’IRM du crâne/de la colonne vertébrale et d’IRM des extrémités, mais un peu moins.
En matière d’imagerie nucléaire, nous observons une augmentation assez forte des examens PET à partir du second semestre 2020. Il est possible que ceci résulte encore en partie des agréments supplémentaires de scanners PET-CT10. Pour les examens SPECT, l’augmentation est moins marquée.
Ces estimations sont basées sur les données de facturation disponibles jusque mai 2022 inclus11.
Une estimation avancée des retards a été utilisée pour réaliser les estimations des temps de rattrapage12. Ceux-ci sont calculés selon différents scénarii d’augmentation d’activité ( +5 %, +10 % et +25 %). Il est évident que la réalisation de ces différents scénarii est tributaire des moyens mis à disposition pour ce faire. Il existe plusieurs facteurs qui peuvent avoir un impact sur le rattrapage mais pour lesquels nous ne disposons pas de chiffres et que nous ne pouvons donc pas corriger, tels que ceux-ci :
Les facteurs évoqués ci-dessus doivent toujours être pris en considération lors de l’interprétation des temps de rattrapage estimés. Les temps sont donc indicatifs et une simplification de la réalité.
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+5% | +10% | +25% | ||
Chirurgie essentielle | 1.57 | 0.78 | 0.31 | 7.83 |
Chirurgie mixte | 1.38 | 0.69 | 0.28 | 6.92 |
Chirurgie non-essentielle | 6.81 | 3.40 | 1.36 | 34.05 |
Endoscopie.(procédure petite) | -2.87 | -1.44 | -0.57 | -14.37 |
Intervention.coronaire.percutanée.(pci) | -0.69 | -0.35 | -0.14 | -3.45 |
Pour les temps de rattrapage, le scénario consistant à travailler 5 % au-dessus de la capacité normale sur base annuelle reste probablement le seul réaliste, et on peut même se demander s’il est encore tenable. Cela est dû à les facteurs d’incertitude suivantes :
’- L’impact de COVID dans les hôpitaux se poursuit pendant une très longue période. - Pour les 3 premières vagues, il n’y avait pas de données disponibles sur l’absentéisme et le turn-over du personnel. Depuis la 4ème vague, les lits d’USI fermés en raison d’annulations de personnel sont enregistrés dans le ICMS. Cela s’est traduit par une moyenne de 10,6 % au cours de la 7ème vague !
Les temps de rattrapage pour les prestations chirurgicales essentielles et mixtes sont estimés à respectivement 1,6 ans (19 mois) et 1,4 ans (17 mois). Pour les prestations chirurgicales non essentielles, ce délai est de 6,8 ans (6 ans et 10 mois). Cette dernière estimation est un ‘scénario du pire’ dans lequel, entre autres, toute la ‘surutilisation’ serait rattrapée, ce qui n’est évidemment pas le but recherché. Les délais de rattrapage et les retards pour les procédures chirurgicales essentielles et mixtes ont nettement diminué, tandis que ceux des procédures non essentielles ont augmenté par rapport au rapport précédent (données de janvier 2022).
Pour l’endoscopie avec petite procédure, le report a récemment été résorbé et il y a eu 14 % de prestations en plus qu’avant la pandémie de COVID. Une évolution similaire s’est produite pour les interventions coronariennes percutanées (ICP) où il y a eu récemment 3,5% d’interventions de plus que ce qu’indiquaient les projections pré-COVID.
Toutes les ‘réserves et hypothèses’ mentionnées dans la méthodologie doivent toujours être gardées à l’esprit lors de l’interprétation de ces temps estimés de rattrapages. S’agissant d’une simplification de la réalité, ils sont donc purement indicatifs.
Chacun des graphiques ci-dessous représente l’un des services hospitaliers agrégés au niveau national. Les boules noires indiquent les admissions observées par mois lors de la période pré-COVID. Il s’agit uniquement d’admissions en hospitalisation classique sur la base du flux de données 721bis. La ligne noire représente les nombre modélisé ou attendu d’admissions par mois dans l’hypothèse où il n’y aurait pas eu de crise COVID. Cette ligne de prévision tient compte des éventuelles fluctuations saisonnières, d’une tendance générale à long terme, des vacances scolaires et des jours fériés. Sur la base des données relatives à la crise COVID, cette ligne peut être étendue à la crise COVID. Les boules rouges sont les admissions observées à partir de mi-mars 2020, soit le début de la crise COVID. Notez que les axes Y du graphique n’ont pas la même échelle en raison des différences de taille des services.
La baisse du nombre d’admissions a été la plus prononcée lors de la première vague et a systématiquement diminué lors des vagues suivantes, à l’exception de la 4ème vague. Celui-ci a ramené une baisse plus prononcée du nombre d’admissions (par rapport à la troisième vague) dans la plupart des services à la fin du mois de décembre 2021. Comme la charge générale COVID-19 des hôpitaux a également augmenté pendant une plus longue période, cela est conforme aux attentes.
En particulier, les première et deuxième vagues du coronavirus ont eu un impact massif sans précédent sur les activités de soins dans les hôpitaux aigus et, dans une moindre mesure, dans les hôpitaux psychiatriques. Malgré plusieurs rattrapages entre les vagues de COVID, il reste un rattrapage important des soins réguliers. La pression élevée et continue des patients COVID sur la capacité de soins tout au long de 2021 et au début de 2022 signifie que seul un rattrapage limité peut être observé. La bonne nouvelle est que le nombre de prestations non effectuées est plus faible dans la plupart des prestations essentielles, comme l’oncologie, entre autres. Cela indique que la priorisation médicale a généralement été bien faite. C’est notamment le mérite de nombreux médecins, chefs de service médical et médecins-chefs. Il reste cependant des différences frappantes entre les disciplines et au sein de celles-ci, comme le montrent les points d’intérêt ci-dessous.
La moins bonne nouvelle est que même le scénario de rattrapage le moins ambitieux, qui suppose 5 % de capacités supplémentaires ou de gains d’efficacité par an, reste un défi majeur. Ceci s’explique par le nombre élevé de lits fermés dans les unités de soins intensifs17 lié à l’absentéisme du personnel et le turn-over du personnel. Au début de l’année 2022, seul un hôpital sur trois fonctionnait à pleine capacité en Belgique. Nous observons qu’un pays voisin comme les Pays-Bas sont confrontés au même problème d’augmentation significative de l’absentéisme, avec seulement un hôpital sur quatre fonctionnant à pleine capacité au début de 202218.
Les points d’attention qui doivent faire l’objet d’une discussion plus approfondie avec les experts et d’une vérification plus poussé par rapport aux directives de la ‘Evidence Based Medicine’ sont :
Les prestations chirurgicales montrent à nouveau une baisse plus importante au cours de la vague 5, tandis que la baisse pendant la vague 6 est conforme aux vagues 3 et 4. Dans l’ensemble, les reports cumulés pour les procédures chirurgicales essentielles et mixtes diminuent, tandis que ceux des procédures non essentielles augmentent encore légèrement. Quelques prestations chirurgicales ont été nettement moins effectuées (report potentiel de >20%) ET peuvent avoir un fort impact sur la qualité de vie et/ou l’espérance de vie. Il s’agit notamment de plusieurs opérations à cœur ouvert et de transplantations de cœur, cœur-poumon et rein. Pour ces derniers, la disponibilité d’organes de donneurs peut également jouer un rôle. Il est important de maintenir une capacité suffisante à cet effet, tant dans le bloc opératoire que dans les unités de soins intensifs. En outre, beaucoup moins d’hémicolectomies ont été pratiquées (report potentiel de 25%). Cela nécessite une attention particulière, mais peut être dû en partie à l’ajustement des programmes de traitement pendant la pandémie de COVID-19. Un nombre significativement moins élevé de colectomies totales et de résections de tumeurs rectales a également été effectué. Nous observons un tableau similaire pour les opérations de la cataracte, mais il est possible que certaines d’entre elles ne doivent pas être rattrapées en raison d’indications plus strictes.
Le nombre d’interventions chirurgicales électives non effectuées reste élevé et augmente. Toutefois, cela inclut plusieurs prestations dont la ‘surutilisation’ est connue, comme le méniscectomie, l’amygdalectomie, les drains transtympaniques, etc. Pour des prestations telles que la correction de la cloison nasale, l’intervention de varices et la circoncision, la limite entre les indications médicales et les autres considérations est souvent difficile à déterminer. Le fait que le report potentiel pour la plupart des prestations dont la ‘surutilisation’ est connue reste élevé pourrait indiquer - d’une manière générale - une indication et une priorisation correctes. Le ‘bypass gastrique’ est une exception, car il est beaucoup plus fréquent qu’avant la période de COVID. Cela pourrait ne pas correspondre à une priorisation médicale correcte.
Pour les disciplines internes, notamment en pneumologie et en gériatrie, il y a encore beaucoup de prestations non effectuées (>20%). En revanche, pour la gériatrie, nous avons récemment observé un rattrapage considérable en termes d’examens d’évaluation et de consultations générales. Pour la pneumologie, le report potentiel continue de croître. La charge de travail élevée qui pèse sur les gériatres et les pneumologues, ainsi que sur leurs médecins spécialists en formation, va donc se poursuivre pendant un certain temps.
Concernant le nombre de prestations psychiatriques, nous voyons une phase de plateau dans les hôpitaux aigus et psychiatriques à partir de décembre 2020, avec une réduction limitée du report potentiel accumulé vers la fin de 2021. La forte baisse du nombre de consultations psychiatriques à la demande du médecin traitant dans les hôpitaux de soins aigus (report potentiel de 34%) convient d’attirer l’attention. En ce qui concerne les ‘honoraires de surveillance pour les 12 premiers jours’ pour les adultes, le report est dans les hôpitaux aigus est 13 % et dans les hôpitaux psychiatriques 14%. Pour les honoraires de surveillance des enfants, nos données ne montrent plus de report par rapport à la période pré-COVID, mais la marge d’incertitude est importante. Comme pour les autres soins, nous ne pouvons pas nous prononcer sur les temps d’attente des patients (contrairement à d’autres pays, comme l’Angleterre et les Pays-Bas) car ceux-ci n’étaient pas bien cartographiés avant la période de COVID et nous n’avons aucune idée des besoins de soins supplémentaires.
La plupart des prestations oncologiques (chirurgicales et autres) sont généralement assez bien protégées. D’après nos données, elles n’ont pas ou peu subit de report. Toutefois, certaines prestations nécessitent une attention particulière, comme la greffes de moelle osseuse allogéniques (avec une forte augmentation du report potentiel à 24%), l’ hémicolectomie, le colectomie totale, la résection de certaines tumeurs rectales, et la bronchoscopie, iléoscopie et coloscopie avec biopsie. Le report potentiel important des différents examens endoscopiques avec biopsie (pneumologiques et gastro-entérologiques) peut avoir un impact négatif sur le diagnostic ou le suivi des patients atteints de cancer.
Pour l’imagerie médicale lourde (CT et IRM), nous observons principalement un processus de rattrapage à partir de 2021. On voit une forte augmentation continue des ‘examens de CT thoraciques’ par rapport à la base de référence du début de la pandémie dans notre pays. Ceci est conforme aux attentes, puisque ces derniers ont été utilisés dans le diagnostic et le suivi des patients de COVID-19.
En ce qui concerne les estimations du temps de rattrapage, le scénario dans lequel on travaillerait en moyenne 5 % au-dessus de l’activité normale suscite les préoccupations suivantes. Le temps de rattrapage pour les prestations chirurgicales essentielles et mixtes a légèrement diminué par rapport au rapport de janvier 2022 et est respectivement de 19 mois et 17 mois. Pour les prestations chirurgicales non essentielles, le scénario ‘le plus défavorable’, dans lequel toute la ‘surutilisation’ serait rattrapée, est de 6 ans et 10 mois. Le temps de rattrapage final dépendra fortement des mesures préventives supplémentaires rapides contre le rattrapage de la ‘surutilisation’ (Ellen e.a. 2018). Pour les interventions coronariennes percutanées (ICP) et les endoscopies avec biopsie, le retard a déjà été rattrapé.
Le report de soins dû à la COVID-19 conduit, au niveau international (Carr e.a. 2021; Iacobucci 2021; Teja e.a. 2021; Meneghini 2021) aux recommandations suivantes : définir des priorités de rattrapage est essentiel et des capacités supplémentaires sont nécessaires. Une efficacité accrue dans la dispensation des soins peut contribuer à l’augmentation des capacités nécessaire. Par ailleurs les gains d’efficacité consistent aussi à ne pas rattraper certaines des interventions pour lesquelles une ‘surutilisation’ aura été documentée. Des actions à court et moyen terme sont indispensables pour atténuer la pression élevée qui continue de peser sur les infirmie(è)r(e)s et les médecins, en particulier dans les services en pénurie tels que les soins intensifs et les blocs opératoires. Les cinq recommandations suivantes sont accompagnées d’exemples de points d’action possibles.
Recommandation 1 : Suivi des données de soins de santé en ‘temps réel’.
Les points d’action importants pour l’avenir pourraient inclure :
Recommandation 2 : Remédier à la surcharge de travail des infirmières.
Investir dans des technologies supplémentaires qui améliorent l’efficacité et permettent également un meilleur suivi des patients. Les actions possibles, sont , entre autre, les suivantes :
Un signal d’aide rapide et concret aux services les plus sollicités est nécessaire pour leur donner une perspective. Les actions possibles sont les suivantes :
Recommandation 3 : Surcharge de travail des médecins.
Réduire le temps de déplacement et la charge administrative en rémunérant de manière permanente les formes de travail plus efficaces comme le ‘télémédecine’. Des exemples, dont la plupart, dans le contexte de la crise du COVID, sont déjà en place :
Gérer la forte pression sur des médecins spécifiques tels que les intensivistes, les urgentistes, les pneumologues, les gériatres et les médecins spécialistes en formation. Des actions possibles sont :
Recommandation 4 : faire correspondre la demande des patients à la valeur ajoutée médicale.
Les patients attendent de plus en plus de la médecine (Lateef 2011). La gestion des attentes est importante à cet égard. Il est de plus en plus important de permettre aux patients d’accéder plus facilement à des informations médicalement fondées. Les points d’action pourraient inclure :
Recommandation 5 : réduire le recours à certaines prestations par indication plus stricte.
Il s’agit toujours d’estimations avancées basées sur une partie des données de facturation des hôpitaux que nous recevons via un flux de données accéléré de l’AIM. Pour des informations détaillées sur la méthodologie et les sources, veuillez vous référer aux rapports 1 et 2. Officiellement, les données de facturation ne sont clôturées que deux ans après la prestation et font l’objet d’un contrôle supplémentaire d’exhaustivité et d’erreurs.↩︎
https://www.rijksoverheid.nl/documenten/rapporten/2022/03/03/monitor-toegankelijkheid-van-zorg-3-maart-2022↩︎
https://www.facs.org/covid-19/clinical-guidance/elective-case/vascular-surgery↩︎
https://richtlijnendatabase.nl/richtlijn/veneuze_pathologie_varices/varices-stamvarices/varices-behandeling_van_insufficiente_vsm.html; https://www.nice.org.uk/guidance/cg168/evidence/varicose-veins-in-the-legs-full-guideline-pdf-191485261↩︎
https://www.gezondbelgie.be/nl/medische-praktijkvariaties/vrouwen-en-zwangerschap/genitaal-stelsel/exconisatie↩︎
https://www.gezondbelgie.be/nl/medische-praktijkvariaties/ademhalingsstelsel/lagere-luchtwegen/bronchoscopie-nl↩︎
https://www.rijksoverheid.nl/documenten/rapporten/2022/03/03/monitor-toegankelijkheid-van-zorg-3-maart-2022↩︎
Si les prestations ne sont faites qu’en partie pour des raisons oncologiques, selon nos informations, il y aura un astérisque dans l’étiquette à côté des chiffres. Nous les avons tout de même inclus afin qu’ils puissent être mis à la disposition des spécialistes concernés↩︎
Indicateurs de qualité en oncologie : cancer du sein invasif↩︎
Du 01/2019 au 02/2022, 7 agréments supplémentaires ont été accordés↩︎
Les chiffres de février sont susceptibles de changer car ils sont encore très incomplets↩︎
Temps de rattrapage = Report / Augmentation d’activité. Par exemple : Un report de 15 % peut être éliminé si une augmentation d’activité de 15 % est mise en œuvre pendant 1 an, ou si une augmentation d’activité de 30 % est mise en œuvre pendant 6 mois.↩︎
https://www.cdc.gov/coronavirus/2019-ncov/long-term-effects/index.html↩︎
voir https://www.healthybelgium.be/en/medical-practice-variations↩︎
Peut-être en partie expliqué par une saison du VRS beaucoup plus tardive (Jenco 2021), mais aucune donnée belge n’a été trouvée pour étayer cette hypothèse↩︎
Sur la base des données de facturation préliminaires, les courbes des services 190 et 270 ne peuvent pas être reconstituées. La forte baisse des admissions que l’on peut observer sur la base des données 721 bis au début de la crise du COVID-19 est donc discutable. Les données de facturation suggèrent plutôt une poursuite des activités (tant en termes de nombre de prestations que de montants remboursés) dans ces deux services↩︎
Le nombre moyen de lits fermés en USI était de 10,6 % lors de la vague 7 ; voir la partie 1 du rapport COVID-19↩︎
https://www.rijksoverheid.nl/documenten/rapporten/2022/03/03/monitor-toegankelijkheid-van-zorg-3-maart-2022↩︎
Aux Pays-Bas, cela est inclus dans le moniteur d’accessibilité des soins : https://www.rijksoverheid.nl/documenten/rapporten/2022/03/03/monitor-toegankelijkheid-van-zorg-3-maart-2022↩︎
Un ‘scanner de la vessie’ est un petit appareil à ultrasons très simple et peu coûteux destiné à un usage infirmier qui mesure s’il y a du liquide dans la vessie et combien il y en a: https://www.rn.com/rn-news/bladder-scans-preventing-unnecessary-procedures/↩︎