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Unités de répit pour jeunes patients atteints d’une maladie grave. Réglementation d’application jusqu'au 31 décembre 2018 inclus

La 6ème réforme de l'État a transféré les compétences en matière des unités de répit du niveau fédéral aux entités fédérées. Pendant une période transitoire (du 1er juillet 2014 au 31 décembre 2018), l’ancienne réglementation INAMI concernant ces centres a été appliquée, mais au nom et aux frais des entités fédérées.

L'ancienne règlementation INAMI était donc d’application jusqu'au 31 décembre 2018.

Sur cette page et les suivantes, vous trouverez des informations sur les conditions de remboursement de l'assurance maladie jusqu'au 31 décembre 2018 inclus.

Sur cette page :

À qui s’adressent les unités de répit ?

Les unités de répit accueillent des patients de moins de 19 ans, atteints d’une maladie présentant une ou plusieurs des caractéristiques suivantes :

  • maladies qui peuvent entraîner un décès prématuré, en cas d’échec du traitement
  • maladies qui entraînent inévitablement un décès prématuré
  • maladies qui évoluent, parfois durant de longues périodes, sans possibilité de guérison
  • maladies qui accentuent la vulnérabilité du patient en accroissant les risques de complications sévères.

Le jeune patient doit être soigné à domicile et y recevoir des soins fréquents et contraignants.

Quels sont les objectifs de l’accueil dans une unité de répit ?

Les unités de répit ont pour premier objectif de permettre aux parents et aux proches de faire une pause durant la période de traitement à domicile de leur enfant, en accueillant ce dernier pour un séjour médicalisé de courte durée.

Pendant le séjour, les unités de répit garantissent la continuité des soins spécialisés dont les patients ont besoin.

Que proposent les unités de répit ?

Elles accueillent les jeunes patients pour un séjour de minimum 1 jour et 1 nuit, jusqu’à 32 jours et nuits, au total, par période d’1 an.

Les unités offrent à leurs patients un cadre agréable et créent une ambiance proche d’une vie familiale ou d’un séjour dans un centre de loisirs. Elles leur proposent des divertissements adaptés à leur âge et à leur condition de santé. Elles leur donnent la possibilité de participer à des activités de groupe ou de se divertir seuls en préservant leur intimité.

Pour garantir la continuité des soins, elles prennent contact avec les médecins traitants de leurs patients et planifient avec eux le traitement durant le séjour dans l’unité. Si nécessaire, elles prennent aussi contact avec les autres dispensateurs de soins : infirmiers ou service de soins à domicile, kinésithérapeutes, logopèdes, établissements de rééducation fonctionnelle, etc. Une présence infirmière est assurée, 24h/24 et 7j/7.

Comment bénéficier du séjour dans une unité de répit ?

Le médecin traitant du patient doit prescrire la rééducation. Si vous êtes parent du patient, adressez-vous à une unité qui figure dans la liste des unités de répit conventionnées avec l’INAMI.

Que doit faire l’unité de répit pour accueillir le jeune patient ?

Si votre mutualité marque son accord, l’unité peut accueillir votre enfant.

Que payez-vous pour le séjour de votre enfant dans une unité de répit ?

Vous payez votre part personnelle (le « ticket modérateur ») par jour dans l’unité de répit.

Contacts

Section rééducation

E-mail: reeducation@riziv-inami.fgov.be